GEORGES LAFENESTRE
TABLE DES MATIÈRES
DU PREMIER VOLUME
PRÉFACE............................................................................................................................... 3
LIVRE PREMIER LES ORIGINES (DU Ier AU XIIIe SIÈCLE) ....................................... 5
CHAPITRE PREMIER LES ORIGINES DANS LE MONDE ANTIQUE (DU Ier AU IVe
BYZANTINE (XIe ET XIIe SIÈCLES.)........................................................................................... 17
§ 2. — FORMATION DE L'ART ITALIEN AU XIIIe SIÈCLE......................................... 20
LIVRE II LE XIVe SIÈCLE.—LA PEINTURE RELIGIEUSE......................................... 25
CHAPITRE IV GIOTTO (1276-1337)................................................................................ 25
CHAPITRE V CONTEMPORAINS ET SUCCESSEURS DE GIOTTO (1300-1400) ..... 33
§ 2. —— ÉCOLE SIENNOISE............................................................................................ 39
§ 3. — LES GRANDS MONUMENTS DE L'ÉCOLE GIOTTESQUE EN TOSCANE.... 43
LIVRE III LA RENAISSANCE AU XVe SIÈCLE............................................................ 51
CHAPITRE VI ÉCOLE FLORENTINE Première génération. ( 1400-1450).................... 51
§ I. —— L'ESPRIT DU XVe SIÈCLE. ................................................................................ 51
§ 2. — LA TRANSITION ENTRE LE MOYEN AGE ET LA RENAISSANCE.
GHERARDO STARNINA, GENTILE DA FABRIANO, VITTORE PISANO, FRA GIOVANNI
DA FIESOLE, ETC.......................................................................................................................... 54
CHAPITRE VII ÉCOLE FLORENTINE Deuxième génération. (1450-1500.) .................. 72
§ I. — BENOZZO GOZZOLI, COSIMO ROSSELLI......................................................... 72
§ 2 — PESELLINO, BALDOVINETTI, LES POLLAJUOLI, ANDREA DEL
VERROCCHIO, LORENZO DI CREDI. ........................................................................................ 77
§ 3. —— SANDRO BOTTICELLI, FILIPPINO LIPPI, DOMENICO GHIRLANDAJO,
ETC................................................................................................................................................... 82
CHAPITRE VIII ÉCOLES DE L'ITALIE CENTRALE ET MÉRIDIONALE.................. 92
§ I. — SIENNE..................................................................................................................... 92
§ 2. — TOSCANE — OMBRIE. PIERO DELLA FRANCESCA, MELOZZO DA FORLI,
LUCA SIGNORELU, ETC.............................................................................................................. 93
§ 3. — OMBRIE. PIETRO PERUGINO, BERNARDINO PINTURICCHIO, ETC. ....... 102
§ 4.——ROME ET NAPLES.—ANTONELLO DE MESSINE....................................... 109
CHAPITRE IX ÉCOLES DE LA HAUTE ITALIE. ......................................................... 111
§ 2. — ÉCOLES DE MURANO ET DE VENISE, LES VIVARINI, LES BELLINI ET
LEURS ÉLÈVES............................................................................................................................ 116
§ 4.—— VÉNÉTIE, LOMBARDIE, PIÉMONT............................................................... 132
L'INFLUENCE BYZANTINE (DU VIe AU XIe SIÈCLE) ............................................................. 11
§1. — MOSAÏQUES............................................................................................................ 11
§ 2. — MINIATURES.......................................................................................................... 15
CHAPITRE III PÉRIODE ROMANE (DU XIe AU XIIIe SIÈCLE).................................... 17
§ I. — LA LUTTE ENTRE LA TRADITION ROMANE ET L'INFLUENCE
SIÈCLE) ............................................................................................................................................. 5
§ 2. —— FORMATION DE LA PEINTURE CHRÉTIENNE. ............................................ 6
CHAPITRE II LES ORIGINES AU MOYEN AGE LA TRADITION ROMAINE ET
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“LA PEINTURE ITALIENNE”
PRÉFACE
La peinture italienne a exercé, dans les temps modernes, sur l'imagination des peuples, la même
des biographes italiens, excités depuis le XVIe siècle par l'exemple de Vasari, l'amas des documents
rassemblés était déjà considérable au commencement du siècle. L'abbé Lanzi essaya le premier, avec
une expérience clairvoyante, d'en tirer les éléments d'une histoire complète. Malgré la prédominance de
l'éloquence littéraire sur l'analyse raisonnée des faits, son livre consciencieux reste encore intéressant.
Toutefois, c'est а Fr. de Rümohr, en 1827, que revient l'honneur d'avoir montré résolument dans ses
Italienische Forschungen le parti qu'on pouvait tirer, pour l'exacte connaissance de la vérité, de la
confrontation patiente des œuvres avec les documents. Il fut bientôt suivi avec un extrême
enthousiasme, dans cette voie féconde, par notre compatriote Rio, qui donna а ses démonstrations
savantes, dans son beau livre De l'Art chrétien, l'accent ému d'une conviction presque fanatique. Dès
lors, la mine était ouverte et d'innombrables travailleurs n'ont cessé d'y fouiller. L'Italie, l'Allemagne,
l'Angleterre, la France s'y sont mises а la fois. On trouvera, cités dans nos notes, la plupart de ces
historiens ou critiques dont les découvertes, ont modifié si profondément sur certains points les idées
courantes et nécessité la refonte méthodique des catalogues dans les grands musées, а Paris, а Londres,
а Berlin, а Vienne. Il nous suffira de rappeler, parmi les morts, Pietro Selvatico, Carlo Milanesi, Pini,
Forster, Passavant, Wolltmann, Eastlake, Villot, Charles Blanc; et, parmi les vivants, le P. Marchese,
Gaetano Milanesi, Crowe et Cavalcaselle, Frizzoni, Morelli, Burckardt, Bode, Dohme, Lubke, Ruskin,
Symonds, Reiset, de Tauzia, A. Gruyer, H. Delaborde, Paul Mantz, Eugène Müntz, pour montrer quelle
activité s'est, depuis trente ans, portée sur ce terrain!
C'est а l'aide de ces récents travaux, après une étude personnelle de la plupart des œuvres, que
influence que la sculpture grecque dans l'antiquité. Toutes les écoles de peinture, en France, en
Espagne, en Allemagne, en Flandre, dans les Pays-Bas, en Angleterre, sortent d'elle ou s'y rattachent.
Le monde civilisé vit encore dans le rêve de beauté que les artistes de Florence, de Venise, de Rome
ont renouvelé, pour sa consolation, deux mille ans après leurs ancêtres de Sicyone, d'Égine et
d'Athènes.
Le sujet était fait pour tenter de bonne heure la critique historique. Grâce au patriotisme local
nous essayons de montrer, dans un tableau rapide, le développement d'une production merveilleuse, qui
ne se ralentit pas durant quatre siècles et qui occupa des milliers d'artistes. L'étendue du sujet ne
permettait pas de l'enfermer en un seul volume. Nous l'avons divisé en deux parties: dans la première,
après avoir étudié les origines de la peinture en Italie dans l'antiquité et au moyen âge, nous suivons sa
marche ascendante jusqu'à la fin du xv siècle. Dans la seconde, après avoir présenté, dans leur gloire,
les génies triomphants du XVIe siècle, nous accompagnerons, durant la décadence et jusqu'à nos jours,
la suite inégale de leurs descendants. La sympathie profonde que nous portons aux précurseurs sincères
et hardis des périodes primitives n'amoindrit pas d'ailleurs notre admiration pour leurs successeurs
victorieux de la Renaissance. Nous nous sommes efforcé d'être juste pour tous, même pour ces
praticiens vaillants et ces brillants décorateurs des XVIIe et XVIIIe siècles qu'on écrase aujourd'hui d'un
mé pris excessif après les avoir accablés d'insupportables louanges. Afin d'apporter le plus de clarté
possible dans cette grande mêlée d'artistes et d'œuvres, nous avons adopté l'ordre chronologique, dans
les biographies spéciales comme dans le développement général. Les dates authentiques sont les
lumières de l'histoire; elles expliquent les œuvres, elles justifient les hommes. Nous ne les avons pas
épargnées au lecteur.
Puisse ce petit livre, ainsi fait, ne paraître ni un guide trop ignorant ni un compagnon trop lourd
а ceux qui le voudraient consulter dans les musées d'Europe ou sur les routes d'Italie! En fait d'art, les
plus belles phrases ne valent pas la plus simple vue des choses. Tout ce que nous pouvons faire, nous,
pauvres écrivains, admirateurs des grands artistes, c'est d'apprendre а les aimer, c'est d'enseigner а les
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voir. Notre ambition sera comblée si nous communiquons а quelques-uns, avec notre admiration
réfléchie pour ces maîtres exquis ou sublimes, le désir d'aller les contempler dans leur pays; car c'est là
seulement que rayonnent encore les œuvres les plus hautes de leur génie, celles dont le temps
impitoyable achève chaque jour la lente destruction, ces grandes décorations murales qui manqueront
aux générations futures pour comprendre l'une des floraisons les plus magnifiques de l'intelligence
humaine.
G. L.
BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE
BLANC (Charles), M. CHAUMELIN, H. DELABORDE, G. LAFENESTRE, PAUL MANTZ. — Histoire
des peintres de toutes les Écoles. In-folio; Paris.
J. BURCKARDT. — Der Cicerone. — Vierte Auflage bearbeitet von W. Bode. In-8°; Leipzig,
i883.
CROWE AND CAVALCASELLE. — A new History of Painting in Italy.3 vol. in-8°; London, 18641866.
— History of Painting in North-Italy. 2 vol. in-8°; London.
DOHME, J. D. RICHTER, H. JANISCHEK, etc. Kunst uni kilnstler der Mittelalter und der Neuszeit.
Traduction française par Mme Dieudé; 5 vol. in-80, Paris, 1825.)
LUBKE (Wilhelm). — Geschichte der Italianischen Malerei. 2 vol. in-80; Stuttgart, 1878.
P. MANTZ. — Les chefs-d'œuvre de la peinture italienne. In-folio; Paris, 1870.
Rio (A.-F.) — De l'Art chrétien. Nouvelle édition, 4 vol. in-80; Paris, 1861.
VASARI. — Le opere con nuove annotazioni e commenti di Gaetano Milanesi. 8 vol. in-8°;
Firenze 1882.
WOLTMANN UND WOËRMANN. Geschichte der Malerei (en cours de publication). In-80; Stuttgart.
3 vol. in-8°; Leipzig, 1879.
LANZI (Luigi). — Storia pittorica dell'Italia. 4 vol. in-80, 1804. (Nombreuses éditions.
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