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Сборник императорского русского исторического общества.Т.105. (290,00 руб.)

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Издательство[Б.и.]
Страниц807
ID82203
Сборник императорского русского исторического общества.Т.105. — : [Б.и.], 1899 .— 807 с. — URL: https://rucont.ru/efd/82203 (дата обращения: 08.11.2025)

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Д'Алліонъ мало над ется на соглашеніе Царицы съ королемъ Фравціи относптельно способовъ возстановленія мира на С вер . <...> Сгаршій сывъ Бестужева, котораго д'Алліоиъ пытался привлечь на сторону Франціи, умеръ; теперь остается лпшь положпться ' на ходъ событій. <...> Д'Алліонъ возлагаетъ большія надежды на Бркшмера, который, однако, недостаточно остороженъ, u поэтому рискуетъ подвергнуться опал . <...> —Аыело сообщаетъ, что уполномоченные Царицы въ Або отказались отъ пзбранія епископа Любскаго, при условіи возвращенія Финляндіи Швеціи. <...> —Аыело ыапоыішаетъ снова о , заключеніи русско-прусскаго договора. <...> ДАлліонъ сожад етъ, что онъ не посов товалъ своевременно Шетарди и Нолькеыу заключить договоръ, на основаніи Ништадскаго. <...> — Шетарди хлопочетъ о доставдеаіи ему пасяорта, для скор йшаго вы зда пзъ Франціп и о льготномъ провоз подарковъ различнымъ лицаыъ ири русскомъ двор . <...> Съ Меклевбургскимъ министромъ Аыело не сов туетъ дАлліону сблвжаться; онъ проситъ дальн ишихъ сообщенін о поб д , одержанной шведскими галераыи надъ русскиыи № 19. <...> Пока это д ло не разъяснится, Аыело не будегъ посылать листрукцій д'Алліону. <...> По доыашнижъ д ламъ, одвако, маркизъ Шетарди не могъ до сихъ поръ вернуться въ Спб. <...> Шетарди предоставляеіъ на усыотр ніе короля, нельзя ли дать послу н которую сушму въ полное распоряженіе, чтобы, при случа , подкупать ею вліятельныхъ лицъ, отдавая, разум ется, впосл дствіп отчетъ объ употреблевіи денегъ. <...> Зам чанія ъ. дю-Тейля no по оду меморги маркиза де-ла-Шетарди, отъ 2 авіуста; 4 авіуста. <...> Иота 1 <...>
Сборник_императорского_русского_исторического_общества.Т.105..pdf
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/ Печатаео no распоряженію Сов та Императорскаго Русекаго Историческаго Общества, подъ наблюденіемъ секретаря Общества Г. . Штендмана. 200705 554 Типографія М. СТАСІОЛЕВИЧЛ, Спб., Вас. Остр., 5 лин., 28.
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1744 269 le manifeste contenant la declaration de guerre du roi centre le roi de la Grande-'Bretagne, pour etre en etat de demoutrer a la Czarine que le roi de la Grande-Bretagne est le premier et le seul agresseur par tous ses torts envers S. M. et par toutes ses contraventions aux traites, et qu'il s'ensuit de lu qu'il ne peut etre aucunement fonde a pretendre les secours de la Kussie, dont les engagements avec lui ne sont que pureraent defensifs; mais ce que nous savons de la mauvaise volonte de ra. de Bestoucheff et de sa partialite outree pour I'Angleterre pouvant faire craindre qu'il n'induise la Czarine a donner ce secours, vous ne pouvez apporter trop de soins aux moyens d'eclairer a cet egard cette Princesse et de la detourner de toute resolution conforrae aux desirs et aux inspirations de son ministre. La Czarine personnellement a un si grand interet de former la quadruple alliance projetee et de desirer que le roi en soit partie principale, pour d'autant mieux en assurer les effets k I'avantage de la maison de Holstein, que S. M. ne presume pas que la Czarine voulut la mettre hors d'etat de suivre et de remplir a cet egard toute sa bonne volonte pour cette Princesse, comme ce serait faire, en exigeant d'entrer ouvertement par rapport a ses vues sur le Sleswick dans des mesures incompatibles avec I'honneur de ses engagements subsistant en faveur du Danemark. J'ai peine a croire que la Suede puisse preter actuellement son concours a ces memes vues de la Czarine, et que sans ce concours neanmoius cette Princesse veuille s'embarquer seule dans une pareille entreprise. Cette consideration pourrait done faire nattre le soupgon que le ministere de la Czarine aurait double objet dans la resolution, qu'il fait prendre a cette Princesse de faire marcber une armee en Basse Allemagne; que sous le masque de vouloir envahir le Sleswick, ce ne soit peut-etre qu'un pretexte pour faire servir ces memes troupes an secours du roi d'Angleterre, lorsqu'une fois elles se trouveront en Basse Allemagne. C'est ce que vous examinerez pour regler vos demarches et vos representations a faire sur cette matiere k la Czarine. Je suis etc. № 148. M. Amelot au marquis de la Ghctardie. Versailles, 26 avril 1744. Des le moment, m., que vous avez ete instruit que le roi avait pris la resolution de declarer la guerre au roi de la Grande-Bretagne electeur de Hanovre, vous n'aurez pas manque de prevoir et de sentir que S, M. n'avait pas de moins fortes raisons d'en user de meme k \
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270 1744 I'egard de la reine de Hongrie. Independamment de la conduite insoutenable, que cette princesse observe depuis uu certain temps envers S. M., sa patience a ete d'un autre cote poussee a bout par uue infinite d'ecrits iujurieux, que les ministres autricbiens affectent de repandre dans le public, et qu'ils remplissent impunement d'imputations les plus odieuses et de calomnies atroces, mais principalement par les tentatives, qu'elle a faite Гаппёе derniere pour penetrer en Alsace. Je dois croire que dans les occasions que vous avez eues d'entretenir personnellemeut la Czarine, vous n'aurez pas neglige de Tiustruire de cette situation des choses, et que cette Princesse sera deja preparee a la communication que le roi vous charge de lui douner a la reception de cette lettre de I'ordonnance de S. M., que je vous envoie, portaut declaration de guerre contre la reine de Hongrie. En meme temps que vous informerez la Czarine de cette resolution devenue indispensable, vous n'omettrez rien de toutes les insinuations que vous estimerez les plus propres a faire connaitre k cette Princesse que S. M., continuant de prendre toujours une entiere confiance aux assurances, qu'elle lui a fait donner de son amitie, elle y fait trop de fond pour ne pas esperer que la Czarine est fort eloignee de se laisser entrainer par les ennemis de S. M. dans aucune mesure pendant cette guerre, et encore moins de leur donner aucune sorte de secours, soit en troupes, soit de quelque autre maniere. Je suis etc. № 149. Pro шешогіа remis par m. d'Ailion ii in. du Tlioil le 3 mai 1744. 26 avril 1744. La Czarine, en se determinant a ne point recevoir les lettres de rappel du sieur d'Allion, parce qu'elles etaient sans le titre imperial; et pretendant que le conge formel de ce ministre et les audiences usitees en pareille occasion ne pouvaient avoir lieu qu'eu presentaut une lettre de rappel et en recevant celle de recreance, chargea le vice-chancelier Bestoucheff de faire de sa part au sieur d'Allion une declaration parfaitement conforme au contenu de la piece ci-jointe, dont le secretaire du vice-chancelier par ses ordres laissa prendre trois jours apres une copie a celui du sieur d'Allion. Par cette piece on voit qu'on s'est attendu. ainsi que de raison, a la cour de Russie que dans le cas, ou Sa Majeste condesceudrait a accorder a la Czarine le titre, que cette Princesse desire, le sieur d'Allion prendrait son conge formel par ecrit, en envoy ant ses lettres de rappel, et que Ton s'y est engage pareillement a repondre par une
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1744 271 lettre de recreance et u faire remettre cette lettre au sieur d'AUion conjointement avec le present d'usage et de droit qu'on donne aux ministres etrangers k leur depart. En consequence de ce que dessus, et sur ce que m. Amelot a fait connaitre a m. d'AUion, que le roi pour rait consentir aux desirs de la Czarine par rapport au titre, le sieur d'AUion devant souhaiter que sa mission a la cnur de Russie se termine dans les formes usitees, desirerait qu'il lui fut delivre de uouvelles lettres de rappel des le meme moment qu'il plaira k Sa Majeste de se decider sur I'article du titre. Le sieur d'AUion, pour suivre la route, que les ministres russes lui ont tracee eux-memes, remettrait ces nouvelles lettres au secretaire d'ambassade de la cour de Russie et les accompagnerait d'une lettre de sa part pour la Czarine et d^une autre, pour les ministres de cette Princesse. № 150. Le marquis de ia Ghetardie a ni. Amelot. Moscou, 19/30 avril 1744. Monsieur, la declaration de la guerre n'a pas ete suivie de diligence. II m'a ete impossible d'user de votre attention, par laquelle vous auriez souhaite consacrer plus particulierement la confiance que le roi a dans Famitie de la Czarine et I'empressement de Sa Majeste a lui faire part des evenements ou la gloire de la France pent etre interessee. Je n'ai pu meme me trouver a portee d'eii donner la preuve a cette Princesse; elle est depuis vendredi a la carapagne k se livrer uniquement au plaisir, que des idees nouvelles peuvent lui inspirer, et elle n'en est revenue que pour se montrer un moment le dimanclie, qui est jour de cour, et pour fournir a la hate le surlendemain matin a I'instant que I'audience de I'ambassadeur de Danemark exigeait. Get obstacle a du me rendre encore plus vigilant, et apprenant que monseigneur Tirawley etait arrive le 23 au matin a St. Petersbourg, qu'il devait en repartir le 27 pour se rendre diligemment ici, et le baron de Mardefeld m'ajoutant que I'estafette, qu'il avait re^ue, avait apporte I'avis qu'un courrier anglais, qui avait deja passe Berlin, etait charge de I'ordre pour I'ambassadeur d'Angleterre de reclamer les secours auxquels la Russie est tenue par son traite, — aussi ai-je fait usage de I'occasiou que le grand-due et madame la princesse Zerbst allaient diner aujourd'hui a cette canipagne, sur I'invitation, que la Czarine leur en avait faite, pour recommander a mm. de Brummer et Lestocq de se menager le moment de parler a cette Princesse de la declaration de la
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272 1744 guerre et de lui faire envisager qu'elle etait d'autaut moins dans le cas de se preter a la demaude, que I'Angleterre ne tarderait pas a lui faire, que le roi de la Graude-Bretagne s'etait rendu agresseur au point, en occupant, la rade des lies d'Hyeres, en bloquant le port de Toulon et on attaquant les escadres combinees de France et d'Espagne; que nous n'aurions pu souffrir plus longtemps de seinblables insultes sans nous exposer a perdre toute consideration en Europe. lis ont rempli tout ce que j'attendais de leur zele et de leur soin, et ils ne pouvaient le faire avec plus de force, suivant ce qu'ils me font dire par une personne de confiance, qu'ils m'ont renvoyee incontinent, qu'en repliquant a la Czarine, —qui leur avait repondu qu'on ne savait qui croire sur I'expose de cette affaire,—qu'elle ne serait jamais trompee quand elle consulterait ceux, qui lui sont attaches et qui n'ont d'autres interets que les siens, au lieu qu'elle le serait, lorsqu'elle preterait I'oreille a des personnes qui ne se conduiseut que par des vues particulieres. On pent toutefois conclure de cette reponse que nos ennemis n'ont pas neglige de prevenir la Czarine; qu'il ne tiendra pas a eux de nous faire passer pour agresseurs et de s'en prevaloir pour donner ici beau jeu aux anglais, ainsi que je le prevoyais dans ma derniere lettrp, et que Ton est bien eloigne a cette cour de donner u la resolution, que le roi a prise, I'entiere approbation que vous presumez qu'elle y trouvera. S'il s'ensuit de la' qu'on cberchera par toutes sortes de moyens u affaiblir ce prejuge de religion, que vous rappelez dans votre premiere depeche, et k vaincre Teloignement, que la Czarine a a se declarer eu aucun cas contre le roi, si a I'occasion de ces avis destitues de fondement, que m. de Lanmary vous marquait que Ton avait eus, de la disgrace du vice-chancelier, vous reconnaissez vous-meme la faiblsse de I'appui dont je peux m'etayer, et que tout le ministere, comme il est vrai, est dechaine de fagon contre la France qu'il lui fera le mal qu'il pourra, vous m'autorisez a vous faire remarquer qu'en ne relevant que les deux articles de ma lettre du 15 fevrier, qui ont rapport a ce prejuge et u ce que je vous representais au sujet du portrait du roi, vous me mettez hors d'etat de tirer aucun parti du premier point, des que vous passez sous silence ce qui regardait les fonds, qu'il serait impor^ taut que j'eusse k ma disposition, et ne consommez rieu k cet egard, malgre ce que comporte plus indispensablement I'eloignement oil je suis, si Ton veut faire quelque chose ici; et quant a la surprise que vous me temoignez de ce qu'en n'etant pas plus avance que je le suis avec
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1744 273 la Czarine, je vous presse de m'envoyer le portrait du roi, une raisou determinante m'a paru exiger que je vous eu fisse la representation, c'est celle qui constate combien le ministere russe est oppose a la France, et que n'ayant pour nous que la Czarine, nous fournissons et fournirons des armes a ce ministere, dont je souhaite que les suites ne soient pas facheuses pour nous, chaque fois que nous negligeons de captiver cette Princesse, de la fortifier dans les dispositions naturelles, ou elle est a notre egard, et de nous assurer de retrouver en elle un rempart contre ks suggestions de ceux, qui se font une etude constante des moyens de detruire les sentiments qu'elle a pour nous. Yous jugerez aisement que plus I'exemple du passe a le droit de me persuader de cette triste verite, moins il est en moi d'imaginer des pretextes pour autoriser le retardement de ce que j'avais annonce u cette Princesse. Le mieux d'ailleurs est de laisser tomber la chose. J'ai toujours oui dire que celles de cette espece qu'on reveillait, produisaient un effet contraire, quelques belles que fussent les couleurs dont on les revetissait. Toutes celles que 1'on emploierait, ne seraient pas suffisantes, selon ce que pense le baron de Mardefeld, pour porter la Czarine a determiner les suedois sur I'occasion si favorable pour eux qui se presente de recouvrer les duches de Bremen et de "Werden. II estime, et je suis de son opinion, que I'aspect seul d'un pareil projet effaroucherait cette Princesse et la mettrait en defiance sur I'alliance projetee. J'ajouterai que si un interet momentane etait propre a engager le roi de Prusse & donner les mains a un semblable concert et k se dissimuler la jalousie relative a la Pomeranie, dont j'ai vu pendant huit ans la cour de Berlin affectee a la vue de toute augmentation de force et de puissance que la Suede acquerait, il faudrait qu'un ministere russe nous fut entieremeut devoue pour concourir a un objet de cette nature. II ne pent sans cela que se ramener au principe, vrai en soi, que la Russie ne saurait se conserver une superiorite dans le Nord et s'assurer la tranquille possession des couquetes, qu'elle a faites sur la Suede, qu'autant que celleci restera dans I'etat de faiblesse ou elle est. Quant aux nouveaux delais que souffre mon admission, il depend aussi pen de moi de les abreger qu'il m'eut ete agreable par toutes sortes de raisons de pouvoir d'abord me trouver en pleine activite. La difficulte du titre y a porte un empechement invincible que je n'osais surmonter. Les ordres du roi, en levant depuis cet obstacle, out exige que pour 1'aplanir avec decence, je m'expliquasse avec la Czarine; il faut la joindre et la fixer un quart d'heure pour cela. Or c'est la la pierre 18
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